Hélène : 
La Attention au monde qui m'entoure au lieu d'en être absente car plongée dans mes pensées récurrentes. Il s'établit petit à petit un équilibre entre l'extérieur et mon intérieur.

Une force pour prendre la parole et être vraie sans être accrochée à ce que l'on va penser de moi, à mon image.

La révélation, à un moment donné, que ce que je reproche à l'autre, est aussi chez moi.

Ce qui m'amène à plus de tolérance vis à vis de l'autre et par conséquent de moi-même.

Au total une respiration.

Prendre le temps, lors d'une décision, de voir qu'elle est bonne à la fois pour moi et pour l'autre, qu'elle sera sans traînage. Je vais ainsi à petits pas vers la construction de mon " Je", mon être le plus vrai.

Lucie-Anne :
j'ai approfondi ma tolerance, ma patience et mon ouverture d'esprit en entendant les témoignages des autres.

Guy :
J'ai eu la chance de connaître ce travail assez tôt dans ma vie, par le biais d'une personne pour qui j'éprouve encore aujourd'hui gratitude et reconnaissance.
Par ce travail, j'ai fait la connaissance d'êtres qui voyaient au-delà des apparences et qui m'ont encouragé dans cette voie dont j'ignorais encore tout de sa réalité profonde.
  Je peux affirmer qu'il m'a transformé, non pas en modifiant ou en niant certaines parties de mon être (voire en combattant des aspects de ma personnalité), mais en le découvrant chaque jour un peu plus, en apprenant à aimer ce que je vois de lui. Cela a été concomitant avec la découverte de l'Autre, du monde et d'une Sagesse qui dépasse de beaucoup ce que j'aurais pu imaginer avec ma pensée ordinaire.
  Ce travail en groupe, fait avec des gens à la fois différents et  semblables, engagés sur le même chemin, s'avère au fils des années indispensables pour ne pas "tourner en rond", moi avec moi-même, mes habitudes et donc mes propres limites.
Cela ne se fait pas tout seul et ce n'est pas magique non plus. C'est un travail assidu, qui demande persévérance, courage et remise en cause de moi permanente.
  Je remercie la Sagesse qui m'a amené à croiser le chemin de ces personnes et de ce travail ;  je me remercie d'avoir saisi l'occasion de le faire et de chaque jour le pratiquer.

Andréa :
C’est toujours difficile de laisser un témoignage simple quand il y a tellement à dire.

Puisque je change, tout autour de moi bouge aussi. Famille, travail…

Cela rend heureux.

Un « petit et grand » exemple : avoir compris mes « vitesses de réponses » interne et externe.

Du coup, malgré les difficultés, je reconnais plus de tolérance , plus de bienveillance.

Vers les autres et pour moi aussi evidemment.

N.F. :
J'ai la possibilité d'aller vers l'autre

avec moins de peur pour goûter la rencontre de l'autre et de moi.

Aidée des outils découverts dans ce travail, je peux regarder le réel et le vivre à l'intérieur de moi.

B.J. :
Quand je fais l'effort de pratiquer la Attention (aller chercher l'intérieur et l'extérieur de moi en même temps), je constate que mon niveau de conscience s'élève et je me sens plus vivante

R.F. :
Avant de commencer ce Travail Interne, j’étais rassuré par mes habitudes, le connu, moins de changements possibles, le confort du « que rien ne bouge ! ».

Sans m’en rendre compte, je préférais le statu quo, quelque part je préférais la mort à la vie. Par peur du changement, par manque de confiance, en moi, en la vie tout court, et tout ce qu’elle inclut de rythme, d’évolution, de transformation.

Je ne me rendais pas compte que par trop de sensibilité, j’avais verrouillé mes sentiments, pour ne pas prendre de risques, de retours de l’extérieur, imprévus ou difficiles à gérer. Je vivais dans des rôles, sans être moi-même.

Je portais jusque dans mon corps au travers de sensations douloureuses, le résultat de ces tensions internes.

Le Travail Interne m’a permis de reconnaître puis dénouer beaucoup de ces tensions. Des grosses anciennes douleurs ont disparues. La pratique proposée m’a amené à changer ma relation à l’autre, à prendre confiance en moi, à vivre mes erreurs que je vivais dans la dégradation, comme des occasions de mettre en lumière ce qui me reste à dépasser, à accepter mes imperfections et celles des autres, reconnaître que nous sommes tous sur le même chemin. Aujourd’hui, plutôt que juger, voire préjuger l’autre, vouloir qu’il agisse comme moi je veux, je préfère m’intéresser à son point de vue, m’enrichir de notre différence.

J’ai touché combien le sens de ma vie sur terre, c’est épurer mon âme de sentiments que je reconnais ni constructifs pour moi, ni pour les autres, pour faire de plus en plus souvent place en moi, à ce que je touche par moment : une part de moi d’essence supra-naturelle, en lien avec ma morale interne. Dans ces moments, je prends en compte beaucoup plus large que moi, ma famille, mes amis. Je suis en l’autre, et l’autre est en moi, nous faisons un tout, tout en gardant chacun nos individualités.

Aujourd’hui, avec tous les changements de société, climatiques, … en cours, avec ce que je vis comme des injustices criantes, un sens plus global me permet de ne pas nourrir de l’impuissance, ni du désintérêt égoïste, mais me met face à mes responsabilités, sans surévaluer la portée mon action.

B.F. :

C’est une pratique qui m’accompagne dans mon quotidien, qui me donne des ressources et un sens aux situations de ma vie.

Une situation de vie m’apparait difficile, je vis la tentation de me mettre en colère, de rejeter ce qui m’arrive. Avec la pratique, je discerne mieux la situation et je peux plus choisir sans être sous l’emprise de mes états d’âme qui souvent ne font pas avancé la situation que j’ai à vivre.

Le travail se fait en groupe, dans un respect du vécu de l’autre; en l’écoutant, cela m’ouvre à des points de vue que je n’avais pas envisagés; il m’aide aussi à mieux me percevoir moi-même dans des aspects que je me cache ou tout simplement qui ne me sont pas accessibles : ainsi je peux agir avec plus de clarté, pour moi-même et l’autre.

Cela éclaircit aussi mes relations amicales, familiales en me sentant plus moi-même et vraie. Avec le temps, certaines relations s’arrêtent parce que mes jugements de l’autre, de moi-même, mes sentiments se figent; en voyant mieux ce qui est en jeu, ça me permet au contraire d’accepter et de ce fait de les approfondir, repoussant mes limites de tolérance qui s’assouplissent. 

Beaucoup de faits d’actualité me touchent, voir me révoltent. Néanmoins, avec la pratique depuis plusieurs années, je peux y trouver un sens pour ma vie, un éclairage sur l’humanité en chemin et c’est un repère important dans des événements de plus en plus complexes où moi-même je sens que je pourrais y perdre pieds.

Paul : 

J’ai commencé à m’engager dans ce travail depuis plus de trente ans. Il m’a permis à maintes reprises de mon monter de niveau de conscience et c’est un de ses objectifs majeurs. Aujourd’hui, je continue grâce à lui, à pratiquer au quotidien ce que nous nommons ‘la Attention’. Cette faculté, nous l’avons tous, mais c’est quand je l’entretiens, la maintiens et la développe que se produit en moi ce changement de niveau dans ma conscience. Alors que je peux constater quand ma vie est prise par une préoccupation répétitive ou être pris par le désir d’éviter ou une envie d’éliminer ce qui me dérange, dès que je pratique la Attention, je les perçois différemment, les vois avec un autre sens que cette seule envie et j' agis alors et oriente ma vie bien différemment. Cela je le fais chaque jour. Cette année est marquée par une pandémie mondiale et la famille, celle dont je viens, a été touchée par le décès d’un proche, et j’ai pu être touché par le sens de ce qu’est une vie sur terre et ses conséquences. J’ai d’autant plus conscience aujourd’hui de l’importance de ce travail interne pour faire face à toute situation, et parfois épreuve, qui ne manque pas de se présenter à moi, autant qu’à partager le goût de paix si particulier qu’apporte la Attention lorsqu’elle est complète. Je ne sais pas quelle aurait été ma biographie pendant cette dernière trentaine d’années sans ce tournant du travail interne, même si j’en ai une intuition, mais il est certain que nombres de choix déterminants dans ma vie n’auraient pas pu être autant éclairés qu’ils l’ont été par, les montées de niveaux de conscience qu’il m’a permis d’expérimenter.

D.C. :
La peur du jugement des autres s'atténue, aussi je m'exprime et m'affirme davantage.
Mes pensées négatives trainent moins longtemps.
Mon vouloir est plus précis.
Les difficultés qui m'apparaissaient insurmontables deviennent plus abordables.
Depuis que je fais le travail j'ai plus confiance en moi.
Grâce à l'écoute de l'autre, des autres, je me découvre telle que je suis.